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"Plume de Vie" propose une réflexion différente et profonde sur le sens de la foi chrétienne.

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Bonne visite et que Dieu vous bénisse !

Florence P.
En CHRIST JESUS Seul...

lundi 30 janvier 2012

Réactions par rapport à la souffrance (II)

 

Nous disions la semaine dernière que confrontés à la souffrance, les gens ont souvent tendance soit à maudire Dieu, soit à tout mettre sur le compte du péché. Voici encore trois autres réactions possibles:

3) C’est Dieu qui me fait souffrir !

C’était la réaction de Job. Chaque fois qu’il parlait, c’était en substance pour dire: ‘‘Je sais que je suis droit et que je n’ai rien fait; je suis prêt à aller au tribunal avec Dieu: Il aura tort et j’aurai raison. Il m’accable sans raison.’’ On ne voit pas de mea culpa, mais quelqu’un imbu de sa propre justice: un pharisien avant l’heure. Le Seigneur finit par lui demander: « Anéantiras-tu jusqu'à ma justice? Me condamneras-tu pour te donner droit? » Ou encore, selon la Darby, «Veux-tu donc anéantir mon jugement? Me démontreras-tu inique afin de te justifier? » (Vs. 40.3) Quel culot ! Nombreux sont pourtant ceux qui font pareil: “Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter cela (de la part de Dieu)?” (Sous-entendu, je suis ‘pur’ mais Dieu….).

4) Dieu est juste et bon !

Telle est l’attitude d’Elihu, le jeunot venu avec les amis de Job qui s’était tu jusque là par respect pour ses ainés. Il dit en substance : “Je ne sais pas ce qui se passe, je ne comprends pas tout, mais je sais et je comprends au moins une chose, c’est que Dieu est juste et Bon. Tout ce qu’Il fait a un but. Il veut m’apprendre quelque chose à travers cette épreuve: je ferai bien de me taire et chercher à comprendre de quoi il s’agit.” La bible enseigne qu’Il n’a que des projets de paix et de bonheur pour nous et que TOUT ce qu’Il fait, c’est pour nous donner un avenir et de l’espérance (Jér 29.11). Elle dit encore, « Sentez / goutez (Darby) et voyez combien l'Éternel est bon! » (Ps 34.8) Dieu ne change pas: Il est immuable. Il est BON avant nos malheurs, Il reste BON dans nos souffrances et II est identiquement BON après nos douleurs. Dieu est BON !

5) C’est la faute au diable !

C’est la dernière et probablement la plus fréquente réaction: “Je ne sais pas ce qui m’a pris; c’est le diable qui m’a…” C’est l’excuse classique; on accuse le diable alors que la plupart du temps, il n’a rien à voir avec nos problèmes. Curieusement, ni Job, ni sa femme, ni ses amis ne l’ont incriminé alors qu’ils auraient eu raison de le faire, eux!

Inspirons-nous de Jésus; Il n’a jamais maudit dieu et ne s’est jamais plaint de ce que ce qui Lui arrivait était injuste. Il discernait et jugeait au contraire toute situation avec une extrême justesse. En effet, après les avoir soulagés de leurs souffrances, Il disait à certains: “Va et ne pèche plus, de peur qu’il ne t’arrive quelque chose de pire.” D’un aveugle de naissance, Il dit que sa cécité n’était pas secondaire au péché, mais avait pour but de glorifier Dieu (Jn 9). Un autre fois, Il accusa Satan d’avoir lié une fille d'Abraham depuis 18 ans et la libéra (Lc 13.16). Enfin, dans le jardin de Gethsémani, alors qu’Il était terrifié à l’idée de ce qui L’attendait, Il s’en remit à Dieu: “Père, Je ne veux pas de cette coupe; Je ne vois pas pourquoi je dois passer par cette épreuve terrible; cependant, Je sais que Tu es Bon; Je connais Ta Sagesse et Je sais que Tu m’aimes par-dessus tout: Non pas Ma volonté, mais que la Tienne s’accomplisse.”

Job 36:21, « Garde-toi de te livrer au mal, Car la souffrance t'y dispose. »

Excellente semaine en Lui et bon début de mois de Février!

lundi 23 janvier 2012

Réactions par rapport à la souffrance

 

Le thème de la souffrance constitue l’un des plus grands obstacles sur le terrain de l’évangélisation: “Si Dieu existe, pourquoi la souffrance ?” Et l’on vous sort un chapelet de misères ‘inacceptables’ pour démontrer que Dieu n’existe pas ou alors qu’Il est un bien méchant bonhomme. Je ne vais pas me lancer dans ce débat aujourd’hui; je voudrais plutôt me concentrer sur la façon dont nous réagissons individuellement à la souffrance en prenant appui sur le livre de Job.

Job était un homme vertueux. Son intégrité était telle que Dieu s’en est vanté devant le diable qui Lui a répondu que c’était normal car Dieu l’avait abondamment béni. Pour lui prouver le contraire, le Seigneur lui permit de s’en prendre à lui. En peu de temps, Job perdit richesses et enfants puis se retrouva en outre couvert de pustules de la tête aux pieds. Face à tous ses malheurs, ses proches ont eu une panoplie de réactions qui sont assez représentatives de la façon dont nous tendons à réagir devant la souffrance.

1) Maudis Dieu et meurs !

C’est la réaction de son épouse et la réaction de beaucoup de personnes: ‘‘A quoi bon servir un Dieu aussi injuste? Je ne mérite pas cela; Il n’a pas le droit de me faire cela; c’en est assez: basta !’’ C’est une attitude qui refuse de comprendre; l’attitude de ceux qui croient que tout doit toujours être pour le mieux (je dirai même LEUR mieux) dans le meilleur des mondes. La vérité c’est que l’on a beau maudire Dieu, cela ne l’empêche pas de rester Dieu; et si l’on meurt éventuellement, qu’on le croie ou non, on se retrouvera encore devant Lui. On ne peut Lui échapper.

2) Confesse ton péché !

Telle était la réaction des 3 amis de Job. Autrement dit, “Si tu souffres comme cela, c’est que tu as péché; tu as fait quelque chose que tu ne devais pas car Dieu ne punis jamais les justes. Confesse ce que tu as fait et tout redeviendra normal.” Je profite pour rappeler que nous devons effacer de nos têtes l’équation selon laquelle souffrance implique péché. Job, Joseph, Daniel, Jésus et les apôtres ont enduré de souffrances terribles non pas à cause de leur injustice, mais à cause de leur justice. Ceci dit, cette conception des choses donne une image totalement tronquée du Seigneur. Elle Le présente comme un père fouettard et retire le facteur amour de la relation que nous pouvons avoir avec Lui: on n’est plus obligé d’aimer Dieu, il faut juste éviter de L’énerver et Il nous bénira en retour. Pas étonnant que Dieu ait dit à Éliphaz, l’un des amis de Job, « Ma colère est enflammée contre toi et contre tes deux amis, parce que vous n'avez pas parlé de moi avec droiture… » (Job 42.8)

A suivre…

Bonne semaine et que Dieu vous bénisse!

lundi 16 janvier 2012

Que crains-tu ?

 

Job 3:25-26, « Ce que je crains, c'est ce qui m'arrive; Ce que je redoute, c'est ce qui m'atteint. Je n'ai ni tranquillité, ni paix, ni repos, Et le trouble s'est emparé de moi. » La version Darby dit : «Je n'étais pas en sécurité, et je n'étais pas tranquille ni en repos, et le trouble est venu. »

Pour que 2012 soit pour nous une année de miracles, 2012 devra être l’année de la crucifixion de toutes nos peurs. En effet, il n’y a pas de miracles sans foi, or la peur est l’antithèse de la foi. Tant que Pierre marchait par la foi, il marchait aussi sur les eaux ; mais quand il s’est mis à marcher par la vue, il a paniqué et a commencé à s’enfoncer. La foi l’a fait marcher sur les eaux (comme Jésus) ; la peur l’a fait s’enfoncer (comme tout le monde). Nous devons nous débarrasser de toutes nos peurs.

La Bible dit que chaque fois que ses enfants se retrouvaient pour fêter, après les festivités, Job les sanctifiait puis offrait des sacrifices de culpabilité au Seigneur ; car disait-il, « peut-être ont-ils péché et offensé Dieu dans leur cœur. » (Job 1.5) Certains diront : « Waouh ! Quel père aimant et prévenant ! » Et ils admireront son exceptionnelle piété. Cependant, l’attitude de Job n’était pas motivée par la foi, mais par la peur. Il apaisait Dieu par anticipation, pour éviter que ce dernier ne se fâche et ne frappe. Il vivait dans la peur de la colère de Dieu et dans la peur de tout perdre. Vous savez qu’il y a des gens comme cela ? Dieu leur a ‘tout’ donné comme on dit, mais ils n’arrivent pas à se reposer dans leur bénédictions ; ils n’arrivent pas à se sentir en sécurité et à se relaxer : « Qui suis-je pour mériter tout ceci ? Peut-être que je rêve et que je vais me réveiller et tout aura disparu ? Oh, ces voitures, cet argent que Dieu m’a donnés ; et si les voleurs… Et si la banque fait faillite ? Et si…? Et si…? » Job était comme cela: il n’était pas en sécurité, il n’était pas tranquille et le trouble est venu. Ses peurs les plus terribles se sont matérialisées : le cauchemar est devenu réalité et il a tout perdu…

Que crains-tu ? De quoi as-tu peur ?

La foi active certaines forces spirituelles (les anges entre autres) qui produisent certaines actions. La peur aussi, active d’autres forces spirituelles (souvent ténébreuses) qui déclenchent elles aussi des actions bien spécifiques. Je connais quelqu’un qui avait peur d’avoir une forme de cancer depuis l’adolescence ; eh bien, cette personne a développé ce cancer alors que rien ne l’y prédisposait : aucun antécédent familial, aucun facteur environnemental ou autre, rien ! Un beau jour, cette personne a juste commencé à avoir une peur bleue de ce cancer et quelques années ont suffi à l’incuber. Et je ne parle pas de ceux qui tremblent chaque fois que leur horoscope ne leur est pas favorable.

Le pire, c’est que lorsque ce qu’on redoutait se produit, on réalise rarement quelle a été notre responsabilité dans tout cela. On a plutôt tendance à dire : ‘‘Je savais que ça allait se terminer ainsi ; je le sentais.’’ Ou encore, ‘‘C’était écrit que…’’ Et malheureusement, ceci nous plonge dans un cercle vicieux. Je redoute quelque chose, cette chose finit quand même par arriver ; j’interprète alors que mes craintes sont prémonitoires et qu’une catastrophe se prépare ; j’attends donc la nouvelle catastrophe et j’en perds le sommeil et la paix ; et bien entendu, un drame frappe de nouveau à ma porte et ainsi de suite.

Que crains-tu ? De quoi as-tu peur ?

Quand j’ai appris à conduire, après les usuels : ceinture, rétroviseurs, tenue du volant etc., la 1ère chose que le moniteur m’a dite après que j’ai démarré la voiture, c’était de toujours garder les yeux fixés sur l’endroit où je voulais diriger le véhicule. Il m’a expliqué que les mains (sur le volant) suivent le regard de façon réflexe. Et c’est vrai, je l’ai vérifié. Si vous conduisez et que vous vous mettez à fixer le camion à votre droite parce que vous avez peur qu’il ne vous accroche, vous dirigerez imperceptiblement la voiture sur lui et vous lui rentrerez dedans.

Il en va de même dans le monde spirituel. Si vous conduisez la voiture de votre vie en gardant les yeux fixés sur le Seigneur, vous arriverez à destination car Il sait où Il vous conduit : Il maitrise le chemin. Mais si vous conduisez la voiture qu’est votre vie en ayant les yeux fixés sur la peur, vous cognerez tous les obstacles, tous les camions, qui vous terrifient sur la route et vous pourrez ne pas sortir vivant de l’un de ces accidents. Débarrassons-nous de toutes nos peurs avant la fin de ce mois de janvier, 2012 nous attend !

A bientôt, et que Dieu vous bénisse!

lundi 9 janvier 2012

Le pouvoir de la restitution

 

Genèse 32 et 33 relatent les retrouvailles de Jacob et d’Esaü, des jumeaux qui ne s’étaient pas vus depuis une vingtaine d’années. En effet, Jacob avait dû fuir devant la colère de son frère qu’il avait trahi. Certes Esaü avait été léger et inconséquent ; mais ce n’était pas suffisant pour justifier la roublardise de son frère. Esaü ne mesurait peut-être pas la portée de son acte quand il échangea son droit d’ainesse contre un potage, mais Jacob savait ce qu’il faisait et il mit le comble à sa fourberie en lui volant aussi la bénédiction paternelle. C’est à l’issue de ce dernier incident qu’Esaü jura sa mort et qu’il dut s’enfuir (Gen 25.29-34, Gen 27).

Le temps avait donc passé; cependant, malgré ses femmes, ses enfants et sa richesse, Jacob n’avait manifestement jamais trouvé la paix. En effet, au moment de rentrer dans son pays, quand il apprit qu’Esaü marchait à sa rencontre, il se mit à trembler et pria: « Délivre-moi, je te prie, de la main de mon frère, de la main d'Ésaü! Car je crains qu'il ne vienne, et qu'il ne me frappe, avec la mère et les enfants. » (Gen 32:7 et 11). Quand vous avez fait du mal à quelqu’un, vous le savez et même si personne d’autre ne le sait, vous redoutez de rencontrer cette personne.

La suite de l’histoire se trouve en Genèse 33. Esaü semblait avoir totalement oublié ce qui les avait séparés; il embrassa plutôt son frère et pleura: Jacob lui avait manqué. Nous croyons souvent que les gens que nous avons offensés nous en veulent encore alors qu’ils ont depuis longtemps tourné la page et avancé. Esaü dit à Jacob : «Je suis dans l'abondance, mon frère; garde ce qui est à toi. » (33.9) Le même Dieu qui lui avait promis par son père qu’en errant ci et là, il s’affranchirait du joug de son frère, l’avait mis au large : Il l’avait béni (Gen 27.40).

Quoiqu’il en soit, Jacob attribua le succès de leur rencontre à un principe spirituel bien précis. Alors qu’il craignait pour sa vie et celle de ses enfants, il décida d’envoyer à Esaü 200 chèvres, 20 boucs, 200 brebis, 20 béliers, 30 chamelles allaitantes ainsi que leurs petits ; 40 vaches, 10 taureaux, 20 ânesses et 10 ânes ; soit un total de 550 bêtes, afin d’apaiser son frère (vs 32.20) ! Il lui dit : « …Accepte de ma main mon présent; car c'est pour cela que j'ai regardé ta face comme on regarde la face de Dieu, et tu m'as accueilli favorablement. » Il avait appris que «les présents d'un homme lui élargissent la voie, et lui donnent accès auprès des grands? » (Prov 18.16).

Le principe spirituel dont il est question est celui de la restitution. La Loi exigeait de celui qui s’était rendu coupable de faux serment ou de vol Bible de faire une restitution en entier et d’y ajouter un cinquième; soit 120% (Lév 6:5, Nb 5:6-7). Dans le Nouveau Testament, Zachée fit encore mieux et décida de restituer ce qu’il avait pris au quadruple, soit 400%. A cause de son geste, alors que les gens en étaient encore à le traiter de tous les noms, Jésus déclara que le salut était entré dans sa maison parce qu’il était réellement fils d’Abraham (Lc 19.1-10). Ce même Jésus dira à d’autres juifs qui se prenaient pour des fils du patriarche, qu’ils étaient au contraire des fils du diable (Jn 8.39-44). Des ‘pieux’ sont appelés fils du diable et un pécheur est appelé fils d’Abraham… Les 1ers seront vraiment les derniers.

Jacob avait privé Esaü de son droit d’ainesse ; or l’ainé avait droit à une double portion de l’héritage paternel. Les 550 bêtes que Jacob offrit à son frère était sa manière à lui de faire restitution. Comme cela se passait avant la Loi de Moise, il ne remboursa pas à 120% ; mais l’esprit de la restitution qui l’avait conduit suffit à le racheter et à lui faire trouver faveur auprès d’Esaü, tout comme il avait suffi à justifier et sanctifier Zachée.

2012 sera une année de miracles et de grâces ; mais nous n’irons pas bien loin et nous ne verrons pas beaucoup de miracles si nous trainons derrière nous des ardoises. En effet, le Seigneur nous recommande de d’abord nous réconcilier avec notre prochain, avant de présenter notre offrande devant l’autel (Mat 5.23-24).

2012 est bien trop précieuse pour que nous laissions quoi que ce soit nous priver de ce qu’elle a à nous offrir: demandons pardon à ceux que nous avons offensés, réglons nos dettes et faisons restitution auprès de ceux qui ont été abusés par nous. Si nous ne savons pas comment payer et que nous sommes sincères, le Seigneur qui sonde les cœurs et les reins nous donnera les moyens de le faire: Il est fidèle.

Que Dieu vous bénisse et encore une fois, “Bonne Année 2012 !”

lundi 2 janvier 2012

Plaidoyer pour la connaissance de Dieu

 

J’espère que vous avez passé de bonnes fêtes. Quant à moi, elles étaient parmi les meilleures, sinon les meilleures qu’il m’a été donné de passer depuis plusieurs années. J’ai baigné dans une merveilleuse ambiance de paix et de joie. Pour couronner le tout, du 29 au 31 décembre, le Seigneur m’a littéralement fait asseoir pour me donner des réponses et des explications sur des questions que nous nous posions, mon mari et moi: j’en ai encore la chair de poule. J’étais même sur le point de prendre quelques jours de jeûne pour chercher Sa face et comprendre ce qu’il en était, mais cela n’a pas été nécessaire. Dieu est BON! Ce qui m’est arrivé ressemble à l’expérience de Daniel à qui l’ange dit: « Dès le 1er jour où tu as eu à cœur de comprendre, et de t'humilier devant ton Dieu, tes paroles ont été entendues, et c'est à cause de tes paroles que je viens. »

Ceci dit, cela fait 3 jours que le sujet de ce post est descendu dans mon cœur alors que je cherchais ce que je pouvais partager avec vous en ce début d’année. Si vous me suivez depuis un certain temps, vous savez que le thème de la connaissance de Dieu m’est très cher. Il est écrit en Daniel 11:32: «…Ceux du peuple qui connaîtront leur Dieu agiront avec fermeté. » Ou encore selon la Darby, «…Le peuple qui connaît son Dieu sera fort et agira. » Quelques versions anglaises ont: « Le peuple qui connaît son Dieu sera fort et fera des exploits. » C’est sur cette dernière traduction que je veux m’appesantir.

2012 a prophétiquement été déclarée année de miracles dans mon église, année du surnaturel. L’Esprit de Dieu ne pouvant être contenu en un seul endroit, je suis convaincue que de là où vous êtes, si vous croyez et faites votre cette prophétie, vous vivrez avec nous, de nombreux miracles en 2012. Cependant, le verset précédent montre qu’il faut plus que s’approprier et confesser la prophétie ; il nous apprend que seuls ceux qui connaîtront leur Dieu feront des exploits et verront les miracles promis. La connaissance de Dieu est une condition sine qua non.

Le Seigneur se lamente et dit : « Mon peuple est détruit, parce qu'il lui manque la connaissance. » (Os 4:6) Et le monde a paraphrasé : « L’ignorance tue. » Si vous traversez la route pendant que le cortège présidentiel passe ou si vous grillez un feu rouge, vous aurez beau expliquer que vous ne saviez pas que c’était interdit, vous serez quand même arrêtés. En effet, « Nul n’est censé ignorer la loi. » Et Dieu dit : « Puisque tu as rejeté la connaissance, Je te rejetterai… Puisque tu as oublié la loi de ton Dieu, J'oublierai aussi tes enfants. » (Os 4:6) 

Ignorer, oublier ou mépriser la loi de Dieu a des conséquences gravissimes qui touchent directement à notre destin. En effet, Jésus a dit que « Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. » Et Il a Lui-même donné la définition de cette vie éternelle plus loin; Il a dit : « La vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ. » (Jn 3:16; 17:3) C’est donc beaucoup plus que d’aller au paradis : c’est connaître Dieu. Nous entrons et nous vivons déjà dans l’éternité, si nous connaissons Dieu. Vous avez peut-être votre propre définition de la vie éternelle ; personnellement, je préfère m’en tenir à celle du Seigneur de Gloire Lui-même. On peut donc dire que « Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point (par manque de connaissance), mais qu'il le connaisse lui, le seul vrai Dieu, ainsi que Christ Jésus, Son envoyé. » Christ Jésus est mort pour que nous connaissions Dieu.

Il est important de connaître le Seigneur. Il préfère la piété aux sacrifices, et la connaissance de Dieu aux holocaustes (Os 6:6). La vie de tous les jours doit elle-même nous enseigner; parmi les enfants, ceux qui connaissent le mieux leurs parents –ce qu’ils aiment/n’aiment pas – et qui se comportent en conséquence, sont toujours les favoris; c’est toujours à eux que l’on ne refuse rien, et c’est toujours par eux que les autres doivent passer pour obtenir quelque chose de papa ou de maman. Comment pouvons-nous croire qu’il en va autrement dans la famille de Dieu ?

« Connaissons, cherchons à connaître l'Éternel; Sa venue est aussi certaine que celle de l'aurore. Il viendra pour nous comme la pluie, Comme la pluie du printemps qui arrose la terre. » (Os 6:3) La venue du Seigneur en 2012 est aussi certaine que celle de l’aurore ; et je ne parle pas des prophéties de fin de monde à la noix. Si Jésus Lui-même, dans son corps de chair, était incapable de donner la date exacte de la fin du monde, alors aucun autre être humain ne pourra jamais le faire. Ce jour viendra comme un voleur et surprendra tout le monde (Mat 24:36 & 25:13, 1Th 5:2, 2Pi 3:10, Rev 3:3).

Je disais donc que la venue du Seigneur en 2012 est aussi certaine que celle de l’aube ; et Il viendra pour nous comme la pluie du printemps qui arrose la terre. Cette pluie du printemps était celle qui préparait le sol pour la récolte. Autrement dit, il n’y a aucun doute que le Seigneur s’est mis en route pour nous et qu’il y a une moisson de miracles à sa suite. Son arrivée dans notre vie en 2012 est aussi certaine que l’aurore et ses miracles aussi… à condition que nous connaissions et cherchions à Le connaître dans la méditation de Sa parole (Bible, prédications, Bible, Bible, Bible et encore Bible) et dans la prière (prière, jeûnes, retraites, prières, prières et encore prières). Ce n’est que dans ces conditions, que nous ferons des exploits et que nous aurons part aux miracles promis.

Je nous laisse avec ces mots du Seigneur, et je prie qu’ils soient notre boussole en 2012 :

« Ainsi parle l'Éternel: Que le sage ne se glorifie pas de sa sagesse, Que le fort ne se glorifie pas de sa force, Que le riche ne se glorifie pas de sa richesse. Mais que celui qui veut se glorifier se glorifie d'avoir de l'intelligence et de me connaître, De savoir que je suis l'Éternel, Qui exerce la bonté, le droit et la justice sur la terre; Car c'est à cela que je prends plaisir, dit l'Éternel. » (Jér 9:23-24)

 

Bonne Année!

Je vous recoomande spécialement ces posts: ‘En quête d’ésotérisme’ (I & II) qui montre qu’il y a connaissance et connaissance et qu’il faut beaucoup de discernement quand on se met en quête de connaissance; et ‘Le Parfait Gentilhomme’ qui nous rappelle que nous pouvons réellement croire et nous reposer sur tout ce que le Seigneur nous a dit et promis pour 2012: C’est un parfait Gentilhomme.